Bibliomancie : Tout ce qu’il faut savoir

Une faculté de l’âme presque inconnue mais utile et accessible aujourd’hui consiste en la capacité de trouver une réponse à une question (inhérente à la sphère spirituelle) en ouvrant un livre réputé sacré ou prophétique.

Bibliomancie : De quoi s’agit-il ?

Cette pratique, comptée parmi les méthodes divinatoires, était en vogue chez les Grecs, puis chez les Romains.

Le premier utilisait principalement les textes homériques, d’où la définition des sortesHomericae, le second ceux de Virgile, d’où les sortesVergilianee.

La procédure consistait à formuler une question puis à ouvrir le texte au hasard : Là où l’œil était attiré se trouvait un conseil utile à l’éventualité.

Pourquoi les vers d’Homère et de Virgile étaient-ils considérés comme sacrés ou prophétiques ?

Parce que les anciens croyaient qu’un poète était inspiré par une divinité.

Qu’un livre s’ouvre et vous offre une réponse peut sembler aléatoire ou mystérieux, mais

Une partie ignorée de nous, le MetT, sert de médiateur pour un contact à la fois avec l’âme et avec « quelque chose d’autre » ; mais la raison, imprégnée par la culture contemporaine, n’est pas consciente de ce contact.

Nous ne voyons pas, ne savons pas, ne percevons pas, ne croyons pas, etc., qu’il existe en amont un quelque chose/quelqu’un qui s’occupe de notre bien-être et qui, pour nous venir en aide sans nous accabler ni décider à notre place, adopte les moyens de communication qu’il peut.

Faire tomber un livre d’une étagère, le faire disparaître entre les coussins d’un canapé ou donner de l’énergie à la « bonne » page semble assez basique pour ceux qui savent comment diriger l’énergie (les énergies subtiles répondent à la pensée, à l’intention et à l’amour).

L’utilisation de l’ordinateur, qui a remplacé le papier, facilite grandement la bibliomancie.

Si vous savez comment l’utiliser (le pc), comment poser la question et si vous avez au moins entrouvert la porte avec votre âme. J’ai appelé cette qualité la bibliomanie numérique.

Qui a pratiqué la Bibliomancie ?

La bibliomancie était pratiquée par les devins des temples italiques, comme Preneste et Cere, et fut adoptée, selon les historiens, également par l’empereur Hadrien, Alexandre Sévère et Claude II (sans doute pas des idiots).

Puisqu’en plus des livres (qui étaient moins courants qu’aujourd’hui) on utilisait des jetons sur lesquels étaient écrits des vers, jetons qui devaient être tirés d’un vase, il est arrivé que le terme sors soit attribué à tout objet utilisé pour prédire des événements, dans un mélange de magie et de loterie.

Pendant un certain temps, les chrétiens ont adopté la Bible et le Livre des Psaumes, de sorte que la bibliomancie s’appelait Sortes Sanctorum, tandis qu’en Islam, ils utilisaient le Coran et le Hafiz.

Dans les cercles protestants, les Sortes ont reçu le nom de VergilianLots, mais elles ont également été rejointes par la Bible et les œuvres de William Shakespeare.

Saint Augustin et Saint François aussi ont utilisé l’ancien rituel : Augustin raconte dans les Confessions qu’il a mûri sa conversion grâce aux mots de la Bible, ouverte au hasard après avoir entendu des enfants qui – pendant qu’il méditait – criaient « tolle, lege », ce qui signifie « prends et lis ».

Devenu évêque, Augustin tolère la bibliomancie « tant qu’elle n’est pas utilisée à des fins terrestres ».

Saint François, quant à lui, aurait ouvert trois fois les Évangiles pour connaître la volonté divine concernant la Règle à instituer.

Au fil du temps, elle a été condamnée par l’Église.